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Malay Culture

Kain kulit kayu, art artisanal de Donggala, Sulawesi Sud


Une artisane de kain kulit kayu autour des enfants du pays

1 Origine

Le vêtement est le produit de la culture humaine. Il n‘est pas seulement créé pour protéger le corps de la chaleur et du froid (représentant son rôle de protection) et montrer la beauté (rôle esthétique), mais aussi reflète le besoin spirituel des utilisateurs. On peut trouver une relation étroite parmi ces rôles dans le kain kulit kayu, créé par les habitants Donggala, la province de Sulawesi Sud.

Le kain kulit kayu, littéralement veut dire « étoffe d‘écorce », ont plusieurs appellations dans la région. Les habitants de Pandere et Kelawi les appèlent respectivement ivo et kumpe ; les Bada parlent de ranta et les Besoa le nomment inodo. Mais les habitants de Donggala parlent généralement de vuya (http://jgbua.wordpress.com).

Le kain kulit kayu témoigne une évolution d‘habillement des habitants de Donggala. Depuis des centaines d‘année, cette étoffe unique est façonnée par les locaux comme les vêtements quotidiens (le serre-tête, la jupe, les habits, la culotte) ou ceux de cérémoniaux. Avant de l‘époque d‘étoffe fabriquée en machine, on l‘utilisait pour emballer les dépouilles mortelles des nobles et des dignitaires de culture de Donggala (http://jgbua.wordpress.com;www.infokom-sulteng.go.id; http://panyingkul.com).

Dans les événements cérémoniaux, le kain kulit kayu est façonné forme en différente telle que :

  • Toradau, l‘étoffe d‘écorce en forme de blouse. On l‘utilise particulièrement dans la cérémonie de bienvenue d‘un invité très honoré.
  • Vuya, l‘étoffe d‘écorce utilisée lors d‘un rite de thérapie.
  • Siga, l‘étoffe d‘écorce en forme de serre-tête. Celui-ci est porté dans toutes les cérémonies traditionnelles.
  • Vini, l‘étoffe d‘écorce en forme de jupe qu‘utilisent les femmes lors d‘une cérémonie de mariage et de bienvenue.

Par les temps qui courent, l‘existence de l‘étoffe se trouve en marge et est en voie de disparition. Les exportations déferlantes des étoffes fabriquées en machine moins chères et plus attirantes et le manque de cession de compétence de fabrication contribuent à sa condition actuelle. De plus, les bois utilisés comme sa matière de base sont de plus en plus rare à cause de défrichements incontrôlés.

Pour résoudre cette question, il faut des mesures réelles que devrait choisir le gouvernement afin de protéger l‘existence du kain kulit kayu. Elles couvrent deux plans. Le premier touche celui d‘immatériel en faisant le transfert de la compétence de fabrication et des valeurs du kain kulit kayu. Pour exécuter ce plan, il peut être effectué dans les établissements scolaires comme la matière locale supplémentaire. Le deuxième traite le plan matériel, plus particulièrement en profitant ses potentiels économiques. Afin de le rendre plus intéressant, il faut le transformer en objets artisanaux dont les valeurs économiques sont appréciables. Cette transformation suscitera un échange de valeur, les consommateurs obtiennent une satisfaction esthétique tandis que d‘autre part les producteurs gagnent un profit. D‘ailleurs, la conservation de production des objets artisanaux pourrait assurer la disponibilité des bois comme la matière de base.

2. Matières et outils de fabrication

a. Matières

La matière de base de l‘étoffe est les écorces de bois de la famille des Moracées tel que le figuier des banians (beringin), l‘hibiscus tiliacées (waru) et le mûrier à papier (murbei kertas).

b. Outils de fabrication

Pour fabriquer une étoffe d‘écorce on a besoin des outils suivants.

  • Le coupe-coupe qui sert à couper le bois de la matière de base.
  • L‘ike ‘pilon‘. Cet outil est fait du marbre ou du granit et du rotin. La pierre qui sert de la masse du pilon s‘attache à une tige de rotin. Le fond de la pierre est gravé des rayures. Selon l‘écartement des rayures du fond de la pierre, on peut distinguer trois sortes d‘ike. L‘ike de rayures écartées qui sert à aplanir l‘écorce ; celui de rayures peu écartées qui sert à adoucir l‘extérieur de l‘étoffe et celui de rayures serrés dont le motif est varié (ligne horizontale, verticale et diagonale). Ce dernier type est utilisé pour rendre doux l‘étoffe et former son motif.

Trois types d‘ike ‘pilon pour façonner le kain kulit kayu‘
  • Le tatua ‘planche à empoigner‘ en bois dur en forme de mi-cercle.

3. Fabrication

Comme la fabrication du kain kulit kayu exige de la compétence particulière et des rites mystiques, dans ce cas l‘artisan/e est interdit/e de prendre le bain avec du savon et d‘utiliser des produits de soin corporel à base des substances chimiques, elle prend beaucoup de temps. Les passages suivants expliquent les étapes complètes de fabrication de l‘étoffe (la rédaction de ces étapes élaborée d‘après les sites http://jgbua.wordpress.com et http://panyingkul.com).

a. Préparation

L‘action essentielle de cette étape est la recherche de la matière de base.

  • Comme le dit dans les passages précédents, les bois appropriés pour la matière sont les bois de la famille des Moracées à l‘âge de 2 ans. Le chercheur de la matière doit respecter les moments interdits de recherche. Les nuits de la pleine lune ne sont que ceux d‘autorisable.
  • Puis on coupe le bois de quatre empans de longueur.
  • Ensuite, l‘artisan épluche l‘écorce. Cette action s‘appelle nosisi en langue locale. Lors de l‘épluchage, l‘éplucheur/euse doit se dirige vers la lune.
  • Enfin, on amène l‘épluchure à la maison. Néanmoins il y a une condition qui pourrait empêcher la fabrication d‘emblée du kain kulit kayu. Si l‘artisane a encore ses règles, elle doit attendre jusqu‘à ce qu‘elles prennent fin.

Une pièce d‘écorce du figuier des banians laissée en attente du moment pur de l‘artisane

b. Fabrication

Une fois l‘artisane est physiquement pure, elle peut accéder à l‘étape suivante, la fabrication.

  • On commence par le nettoyage de l‘épiderme de l‘écorce (notikuli) afin d‘obtenir l‘épaisseur voulue. Toute artisane a son propre moyen de la déterminer.

Une artisane nettoie la partie intérieure (notikuli) de l‘écorce

  • Sur le tatua, elle frappe l‘écorce en utilisant l‘ike de certaine manière que celle-ci ait une forme de l‘étoffe. L‘artisane doit savoir gérer son émotion afin d‘avoir un résultat satisfaisant. Ce frappage dure environ trois heures.

Frappage de certain rythme et de toute attention
  • Avant de faire mûrir l‘étoffe, on nettoie de nouveau des débris collés. Dès que l‘étoffe soit assez fine, on l‘emballe avec les feuilles de mengkudu ‘mûrier de Java‘, pour qu‘elle soit plus douce et facile à coller. Ce mûrissement peut durer toute la journée ou environ vingt-quatre heures.
  • Puis l‘artisane la frappe de nouveau jusqu‘à ce qu‘elle soit vraiment fine. Et puis elle est collée avec les autres pièces en fonction de la taille voulue.
  • Après avoir la taille spécifique, on polit l‘étoffe à l‘aide d‘une pièce de bois, pour obtenir une finesse exceptionnelle.
  • Ensuite, on sèche l‘étoffe au vent. À la fin de ce processus on a obtenu le vrai kain kulit kayu. Pour la rendre intéressante, on peut la colorer sous la demande du client et accorder la taille et le motif préférés du client. Pour garder la durabilité de l‘étoffe, on évite le contact direct avec l‘eau.

L‘étoffe de l‘écorce étendue

4. Valeurs

Le kain kulit kayu n‘est pas seulement une étoffe unique fabriquée par les habitants de Donggala, mais elle reflète aussi les valeurs qui demeurent dans cette société. Il y a au moins trois valeurs que l‘on peut tirer de la société par l‘entremise de l‘étoffe, il s‘agit de la sagesse des locaux à l‘égard de la nature, la religiosité et la patience.

Premier, l‘existence de l‘étoffe comme le vêtement courant de la société montre l‘intelligence et la sagesse des membres de la société pour profiter la nature afin de couvrir leur corps. Le choix de certains bois semble le résultat d‘une longue réflexion. Cette façon d‘agir nous conseille d‘exploiter la nature pour suffire les besoins mais à la fois de réfléchir des effets néfastes de l‘exploitation.

Deuxième, si un objet est considéré comme important dans une vie d‘une société, cette dernière l‘attribuera une valeur religieuse pour assurer son existence. C‘est ainsi le kain kulit kayu. Le traitement spécial comme interdiction des produits contenant des substances chimiques et épluchage en direction vers la lune sont des mesures pour le rendre sacré. 

Troisième, le processus de frappage de l‘écorce exige une patience exceptionnelle. Mincir une pièce de l‘écorce de manière fine certes le prouve. Sans la patience, la fabrication ne aboutira jamais au résultat. C‘est par ce processus on forge la patience des habitants de Donggala.

(Ahmad Salehudin/bdy/33/07-08)

Traduit par Arya Seta (1/12-08)

Source :

Images par Basri Marzuki

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