Malais, un coup d’œil
L’histoire de la culture malaise couvre un vaste territoire et une longue période. Géographiquement, le territoire comprend l’Indonésie, Singapour, la Malaisie, Brunei, la Thaïlande de l’Est. Au VIIe siècle, les Malais ont immigré en grande quantité vers Madagascar, une île à l’est de l’Afrique. La langue des descendants malais dans cette île semble pareille à celle de Dayak Maanyan à Kalimantan. Quand Cheikh Yusuf Tajul Khalwati fut exilé par le gouvernement colonial néerlandais à Cap d’Espérance (Afrique du Sud), ensemble avec ses disciples, il développa l’Islam et la culture malaise. Depuis son arrivée, la culture malaise se développa en Afrique du Sud.
Au cours de son histoire, il y avait beaucoup de royaume dans la territoire malaise tels que ; Koying le plus vieux royaume à Jambi (IIIe siècle) et Kutai à Kalimantan (IVe siècle). Ce serait possible de citer un autre royaume fondé plus tôt sur le territoire, mais la preuve historique n’a pas été faite. Après ces deux royaumes, les autres royaumes naquirent et moururent. Parmi eux, certains sont de petit territoire, au large d’un village, et les autres sont devenus un grand royaume tel que Sriwijaya à Sumatra, Indonésie. Dans l’ordre chronologique, les royaumes étaient Ancien Malais (VIe siècle), Sriwijaya (VIIe siècle) et Minangkabau (VIIe siècle) tous se trouvaient sur la territoire indonésienne actuelle; Brunei à Brunei Darussalam (VIIe siècle); Pattani en Thaïlande de l’Est (XIe siècle); Ternate (XIIIe siècle), Pasai (XIIIe siècle), Indragiri (XIIIe siècle) en Indonésie; Tumasik (XIVe siècle) à Singapour; Malaka (XIVe siècle) en Malaisie; Pelalawan (XIVe siècle) en Indonésie; Riau-Johor à la peninsule Malaise (XVIe siècle); Merina à Madagascar (XVIIe siècle); Siak Sri Indrapura (XVIIIe siècle), Riau-Lingga (XVIIIe siècle) et Serdang (XVIIIe siècle) les trois derniers étaient en Indonésie.
Les royaumes qui existaient sur le territoire malais maintenaient des rapports avec des autres, surtout les deux grandes puissances asiatiques ; l’Inde et la Chine. C’est pourquoi on peut trouver des remarques sur les royaumes malais dans le carnet de voyage des Chinois, tels que celui de K’ang-tai et Wan-chen de la dynastie Wu (222-280 ap. J.-C) qui raconte l’existence du royaume Koying à Sumatra. D’autre part, l’existence du royaume Sriwijaya s’est inscrit souvent dans le carnet de voyage des Chinois. D’après Ibnu Khaldun, une forte et grande culture influencera celle qui est plus faible. Dans ce contexte, l’un des effets de la relation avec une grande culture est l’entrée de deux grandes religions de la Chine et de l’Inde. On peut conclure que quasi-totalité des royaumes malais qui existaient avant 10e siècle ont adopté le Bouddhisme et l’Hindouisme. L’entrée de deux religions a favorisé la croissance de la culture qui l’a accompagné. Les Malais connaissaient l’écriture et la langue. En vertu des inscriptions découvertes, l’alphabet le plus courant était le Pallava en sanskrit. Mais il y en avait aussi en ancien malais.
Outre la Chine et l’Inde, les Malais avaient des bons rapports commerciaux avec des commerçants arabes. Appuyer par l’intensité du commerce, l’Islam pénétra et puis se répandit dans le territoire malais. Grâce à la créativité des Malais, ils modifièrent l’alphabet arabe en alphabet arabo-malais (Arab Melayu). La plupart des manuscrits malais qui existent encore aujourd’hui ont été écrit en cet alphabet et en arabe, les restes ont été écrits en malais. Aujourd’hui, l’influence de grandes civilisations qui autrefois avaient des rapports avec le royaume malais reste dans la culture malaise, surtout dans la langue malaise.
Au 16e siècle, les colonisateurs européens (Anglais, Espagnol, Portugais, Français et Hollandais) entrèrent dans le territoire malais. Au cours de son développement, presque toutes les régions soumissent aux colonisateurs, voire la plupart s’écroula comme le royaume Malaka en Malaisie. En bref, le royaume malais n’existe plus, mais sa culture ne s’écroulera jamais, comme le dit Hang Tuah, « Le malais ne disparaîtra jamais du monde ». La culture malaise sera là et son esprit se réincarnera, tant dans son propre territoire que dans un autre. Notre intérêt et attention envers cette culture, prouvent que la puissance d’esprit de la culture malaise chez ses défenseurs.
Malais présent
L’apparition, la croissance et le déclin d’une culture dépendent des facteurs intérieurs et extérieurs. Le facteur intérieur est lié aux attitudes de défenseur de la culture; tandis que le facteur extérieur est attaché à la pénétration de la culture étrangère. Elle devient un effet logique de l’échange culturelle. L’effet de la pénétration dépend de la réaction des défenseurs de la culture. Selon cette manière de pensée, la croissance et le déclin de la culture malaise dépendent des Malais qui traitent leur culture et agissent contre la pénétration de la culture étrangère. Le défi le plus réel est l’hégémonie des pays occidentaux envers le monde malais qui a porté ses influences distinctives vers la vie des Malais.
En ce moment, les Malais se rendent compte qu’ils avaient la gloire auparavant. On peut voir des patrimoines culturels et historiques comme la preuve de la gloire du passé. Si les Malais voient leur gloire du passé et le comparent à celle du présent, ils se rendent compte que, dans des plusieurs domaines, ils ont abandonné leur propre tradition; ils se sont écarté, même dans leur propre pays. A partir de ce point, naissent le désir et la conscience de soigner et rétablir la culture malaise dans la vie quotidienne. L’attention et le vouloir ne sont pas uniquement basés sur la nostalgie ou le romantisme du passé, mais basés sur la conscience de la grandeur de la culture malaise. Ainsi, on doit remettre au présent des aspects importants de la culture malaise telles que la conception existentielle, la façon d’agir, la coutume, la langue et la littérature dans la vie quotidienne.
Liste de Nostalgie
La formation de la Maison de Recherche et de Développement de la Culture Malaise (BKPBM) se fonde sur la nostalgie de :
Rétablir la culture malaise non dans le sentiment de primordialisme, mais pour lier la vie dans le cadre de la nation et de l’état qui consiste des diverses nations et cultures.
Rechercher, récupérer et conserver des héritages artistiques malais en tant que documentation culturelle et historique.
Développer la culture malaise pour qu’elle soit appropriée au changement de temps, si bien que ses grandes valeurs pourraient être utilisées pour répondre au défi mondial.
Relever le rôle de la femme malaise dans le cadre de conservation de la culture que l’on expose rarement et que l’on comprend mal.
Renseigner et donner des services à la société malaise sur la coutume et l’art malais.
Publier la culture malaise à la société au niveau national, régional et international.
Organisation du Travail
Pour réaliser ses listes de nostalgie, la Maison de Recherche et de Développement de la Culture Malaise a fait une organisation du travail :
Organiser et suivre des activités scientifiques (séminaire, colloque, discussion) dans le niveau pratique sur la culture malaise. Le résultat de recherche serait publié pour que le trésor de la culture malaise s’enrichisse.
Documenter, inventorier, collectionner et conserver des manuscrits de la littérature ancienne et des objets artistiques malais, et copier, reproduire ces objets pour qu’ils soient disponibles.
La publication sur le monde malais en ligne sur www.melayuonline.com et la publication des manuscrits anciens et nouveaux sous la forme imprimée.
Faire la recherche sur des grandes valeurs de l’architecture malaise et la modification de l’architecture à la manière moderne.
Organiser des concours de spectacles malais tels que pantun, gurindam, poème, musique, danse, chanson, pencak silat, parade de gendang, théâtre populaire, etc.
Organiser la discussion sur des livres linguistiques et des littératures malaises classiques ou modernes.
Faire la recherche sur des médicaments traditionnels malais hérités par les ancêtres.
Développer le costume traditionnel malais tels que baju cekak musang, teluk belanga, kebaya labuh, kain songket, etc pour qu’il soit approprié à la mode.
Rechercher le trésor gastronomique malais et le réinsérer dans la société en développant la cuisine pratique.
Aider et conseiller les Malais qui ont besoin d’équipements de tous les événements quotidiens concernant la culture malaise tels que la cérémonie de grossesse, de naissance, de fiançailles, de mariage, d’obsèques, et les autres cérémonies traditionnelles.
Donateur/trice de la maison
La Maison de Recherche et de Développement de la Culture Malaise est un organisme non-gouvernemental.qui est fondé et géré par une communauté malaise résidant à Yogyakarta, Indonésie. Le financement de la maison vient de la donation de la société malaise et les autres côtés qui déposent d’attention envers la conservation et du développement de la culture malaise.
Responsable de la maison
H. Mahyudin Al Mudra, S.H., M.M
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