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Amiral Keumalahayati

1. Son parcours

L‘amiral Keumalahayati était la première femme dans le monde occupant la fonction la plus élevée dans la marine. Elle est née à la fin du XVème siècle au moment de la gloire du sultanat d‘Aceh. D‘après le document historique (manuscrit) daté 1254 de l‘Hégire ou 1875 après J.-C., conservé à l‘Universiti Kebangsaan Malaysia, Keumalahayati est attestée issue de la famille de noble du sultanat d‘Aceh. Nul document historique jusqu‘à nos jours ne permet d‘attester son année de naissance et celle de mort. Ainsi, c‘est du XVème au XVIème siècle, que l‘on présume sa durée de la vie.

Cet amiral féminin était la fille de l‘amiral Mahmud Syah. Son grand-père qui avait également consacré son service auprès de la marine s‘appelait l‘amiral Muhammad Said Syah, le fils du sultan Salahuddin Syah, sultan d‘Aceh (1530-1539). Ce sultan-ci était le fils du sultan Ibrahim Ali Mughayat Syah (1513-1530), le fondateur du sultanat d‘Aceh Darussalam.

Selon l‘arbre généalogique ci-dessus, on peut donc conclure que Keumalahayati était issue du milieu royal. Son père et son grand-père avaient occupé une fonction importante dans la marine du sultanat. L‘âme de marin de ses prédécesseurs l‘a formée de certaine manière qu‘elle ait continué la tradition familiale, d‘être la marin. 

a. Éducation

À la période de jeunesse, l‘amiral Keumalahayati avait une liberté de déterminer son domaine d‘éducation. À cette époque-là, le sultanat d‘Aceh Darussalam possédait une école militaire de Mahad Baitul Makdis qui abritait deux départements, celui de l‘armée et de la marine. Encouragé par sa volonté de poursuivre la carrière militaire de la famille, elle s‘inscrivit, après avoir fini ses études religieuses à Meunasah, Rangkang et Dayah, dans l‘établissement d‘enseignement militaire de Mahad Baitul Makdis. Là, elle était bien admise et même montra ses capacités en obtenant la mention très bien.

En tant que titulaire de la mention très satisfaisante, elle eut le droit de choisir le département pour ses études suivantes. Alors elle choisit la marine. Dans cet établissement, elle rencontra un écolier (futur officier de marine) dont le nom reste mystère et l‘année d‘adhésion est plus ancienne qu‘elle. La relation entre eux progressa dans le niveau plus intime. Ils se prêtent serment de s‘aimer et se marièrent après leurs études de l‘école militaire.

À son insertion à la vie professionnelle, elle s‘engagea dans la cour royale en occupant la fonction de chef du protocole du palais Darud-Dunia. C‘est le sultan de l‘époque, Alaudin Riayat Syah al-Mukammil (1589-1604) qui la nomma pour le poste. Comme la fonction était le symbole de confiance du sultan auprès d‘elle, celle-ci était imposée d‘apprendre beaucoup de chose nouvelle notamment sur l‘étiquette et le protocole du palais.

b. Sa carrière

La carrière militaire de Keumalahayati prend début dans les eaux du détroit de Malaka, lorsque la flotte d‘Aceh sous le commandement du sultan Alaudin Riayat Syah al-Mukammil à l‘assistance de deux amiraux confronte celle de Portugal. Le golfe de Haru témoigne une victoire acihaise après avoir éprouvé une bataille violente et perdu ses deux amiraux dont l‘un est le mari de Keumalahayati qui tient la fonction du chef du protocole du palais Darud-Dunia. À la suite de la disparition de son mari, elle prêt serment de continuer la lutte de son mari en dépit de la manque de compagnon.

Pour réaliser son objectif, Keumalahayati sollicite le sultan al-Mukammil de former une flotte acihaise dont les effectifs sont les veuves à cause de la bataille du golfe de Haru. Le sultan approuve sa proposition. Elle conduit alors la flotte qui s‘appelait Inong Balee en occupant la fonction la plus supérieure de la flotte, amirale. Cet événement lui conduit la première acihaise qui occupe le poste de la cheffe de la flotte dans le milieu du sultanat d‘Aceh. Sa flotte initialement ne compte que 1000 effectifs, mais au cours des temps le nombre se multiplie à 2000 personnes. Le golfe de Krueng Raya est la base navale de la flotte et elle fait construire une forteresse de Inong Balee qui se trouve à la montagne, pour défendre sa base.

Ses tâches principales en tant qu‘amiral sont de dresser ses effectifs dans les eaux territoriales, de surveiller les ports sous l‘autorité du syahbandar ‘chef de douane‘ d‘Aceh et de maintenir les galères du sultanat. L‘une de ces actions a été attesté par un marin anglais, John Davis qui raconte que, à l‘époque de l‘amiral Keumalahayati, le sultanat d‘Aceh Darussalam possède des barques de grosse dimension parmi elles, environ 100 galères pouvant embarquer de 400 à 500 marins à bord.

Sa carrière militaire se fleurit lors de la bataille contre les Hollandais. Tout commence le 21 Juin 1599, lorsque Cornelis de Houtman mène sa deuxième expédition de commerce avec la destination finale le port de Banten. Ce parcours commercial est composé de ses deux navires de commerce escorté d‘un navire de guerre pour anticiper une friction contre les Acihais. Deux navires de commerce nommés de Leeuw et de Leeuwin conduites par des frères Cornelis de Houtman et Frederick de Houtman prennent escale dans le port de la capitale du sultanat d‘Aceh Darussalam. Au début les Néerlandais sont bien accueillis de la part du sultanat car ils y fréquentent pour les affaires commerciales.

Le débarquement des Néerlandais dans le port du sultanat ne plaît pas le sultan en exercice, al-Mukammil. Celui-ci ordonne ses effectifs de prendre assaut contre les marins occidentaux à bord. Peut-être, la décision du sultan serait fondée sur la fausse nouvelle émise par un de son interprète dont la nationalité est portugaise. Cet assaut, qui est mené par Keumalahayati elle-même, coûte la vie de Cornelis de Houtman et ses personnels, tandis que son frère, Frederick est mis dans la captivité pour la durée de deux ans. Cette action militaire est considérée comme un grand succès dans le milieu militaire acihais.

Cette guerrière acihaise n‘est pas seulement une commandante de la marine nationale du sultanat d‘Aceh, mais aussi la commandant du régiment de garde royale dont les membres sont les femmes. Cette fonction touche les politiques extérieurs du sultanat où elle préside la diplomatie acihaise. Pourtant elle sait conduire une affaire avec tact et habileté, son caractère sévère et dur la distingue au cours des négociations effectuées vis-à-vis tant les Néerlandais que les Anglais.

Le 21 novembre 1600, une flotte néerlandaise entre dans le territoire acihais pour faire du commerce, mais avant d‘accéder au port de la capitale, Paulus van Caerden, le commandant de l‘expédition ordonne ses marins de s‘emparer du poivre d‘un navire de commerce acihais et le fait noyer. Quelque mois après, le 31 juin 1601, une autre flotte néerlandaise conduite par l‘amiral Jacob van Neck débarque à Aceh. Celui-ci se présente comme commerçant néerlandais pour acheter du poivre. Après avoir appris la nationalité des commerçants, l‘amiral Keumalahayati, sous l‘autorisation du sultan al-Mukammil, ordonne ses troupes de les arrêter sous l‘échange de la prise en violation et le naufrage du navire de commerce acihais commis par les Néerlandais précédents.

Un an plus tard, le 23 août 1601, une flotte de commerce néerlandaise composée de quatre navires (Zeelandia, Middelborg, Langhe Bracke et Sonne) conduite par le commissaire de la marine Gerard de Roy et l‘amiral Laurens Bicker jette l‘ancre sur le port d‘Aceh. Ces Néerlandais viennent sous la direction du prince Maurice de Nassau. Ces deux emissaire-navigateurs portent une lettre et des présents de la part du souverain de Pays-Bas destinés au sultan al-Mukammil. Avant le rencontre de ces deux Néerlandais avec le sultan, se déroule en fait un petit accord qui règle la cessation des hostilités entre deux camps, la libération de Frederick de Houtman, le versement de 50 000 florins auprès du sultanat d‘Aceh pour l‘indemnité de la prise et du naufrage de navire de commerce acihais commis par Paulus van Caerden en 1600. Cet accord est conduit par l‘amiral Keumalahayati et les chefs de la mission néerlandaise.  

Après cette entente, la relation entre l‘Aceh et les Pays-Bas se dirige normalement. Cette fois-ci la présence néerlandaise est bien accueillie par la cour royale et les Occidentaux reçoivent un permis de faire du commerce sur le territoire du sultanat. Pour continuer la nouvelle relation diplomatique entre les deux pays, le sultanat envoie trois émissaires à se présenter devant le souverain des Pays-Bas, le prince Maurice de Nassau et l‘assemblé des peuples de Pays-Bas. Ces émissaires sont Abdoel Hamid, Sri Muhammad (un officier de la marine sous le commandement de l‘amiral Keumalahayati) et Mir Hasan (un dignitaire du sultanat). Malgré la situation de guerre contre l‘Espagne, ils sont accueillis avec une cérémonie officielle de l‘état.

Le rôle diplomatique de l‘amiral Keumalahayati se manifeste de nouveau à la réponse du souhait de la reine d‘Angleterre de nouer une relation économique avec le sultanat d‘Aceh. La reine Elizabeth Ière (1558-1603) envoie alors un émissaire apportant une lettre officielle adressée au sultan al-Mukammil. En 6 juin 1602 débarque à Aceh, James Lancaster, un officier de la marine d‘Angleterre et émissaire officiel de la reine. Keumalahayati se montre alors comme une diplomate brillante. Durant la négociation avant le rencontre officiel, elle invite l‘officier anglais de discuter les propositions de l‘Angleterre. Lancaster suggère Aceh de déclencher les hostilités envers les Portugais et au contraire de nouer une relation fondée sur l‘amitié avec l‘Angleterre. Elle le permet de se présenter devant le sultan à condition qu‘il écrive toutes ses propositions sous forme d‘une lettre soussignée de la reine d‘Angleterre destinée au sultan.

Dans la vie intérieure de la cour du sultanat, Keumalahayati joue également un rôle important. Elle intervient à la succession au trône du sultanat après le règne du sultan al-Mukammil. Tout commence en 1603, lorsque le sultan al-Mukammil nomma son fils aîné en tant que son assistance. Mais, en fait, son fils lui trahit et s‘empare au trône en portant le titre le sultan Ali Riayat Syah (1604-1607). À la période initiale de son gouvernement, des malheurs comblent le sultanat tels que la sécheresse durable, la querelle de famille royale et le menace des Portugais. Le sultan Ali Riayat Syah ne montre pas du tout des mesures permettant les résoudre. Par conséquent, des commentaires négatifs de la part des dignitaires du sultanat coinçant le sultan se fleurissent. Parmi eux vient de Darmawangsa Tun Pangkat, le cousin du sultan. Le sultan enfin l‘emprisonne sous l‘inculpation de ses propositions impropre contre lui.

En juin 1606, le royaume de Portugal par son amiral, Alfonso de Castro livre des assauts contre le sultanat d‘Aceh. Dharmawangsa qui est encore en captivité demande de grâce au sultan Ali Riayat Syah afin de pouvoir combattre les Portugais. Avec l‘intervention de Keumalahayati, le cousin du sultan va mettre en liberté sous caution. Puis Keumalahayati et Dharmawangsa sont engagés au combat et remporte une victoire sur les assaillants portugais.

Jugé incapable par les milieux autour de la cour dans le cadre de diriger le sultanat d‘Aceh, le sultan Ali Riayat Syah est perdu son trône à cause de l‘intervention militaire de Keumalahayati. Dharmawangsa accède alors au trône en tant que le sultan d‘Aceh en portant le titre le sultan Iskandar Muda (1607-1636). Sous son gouvernement le sultanat d‘Aceh atteint son apogée.

2. Sa pensée

(en cours de recherche)

3. Ses œuvres

Ses œuvres ne sont pas en forme des textes, d‘autre part on peut considérer que toutes ses contributions dans le cadre de la résistance contre les colonisateurs comme ses actions réelles. On peut citer les faits de Keumalahayati auprès du sultanat d‘Aceh.

  1. Elle a fait construire une forteresse Inong Balee 100 mètre au dessous du niveau de la mer. Cette forteresse, dont l‘épaisseur du mur était 3 mètres, s‘est dirigée vers la mer avec ses trous de canons se sont dirigés vers l‘ouverture du golfe.
  2. Elle a tué Cornelis de Houtman, le premier navigateur néerlandais jamais mis les pieds à Aceh.

4. Récompenses

Pour commémorer ses luttes, le ministre indonésien de la jeunesse et des sports réalise une série télévisée de treize feuilletons intitulée « Laksamana Keumalahayati ».

(Happy Susanto/tkh/37/12-07)

Traduit par Arya Seta (5/12-08)

Source :

  • Abdurrahman, G, et., all, Biografi-Biografi Pejuang Aceh, Banda Aceh, Dinas Kebudayaan Provinsi Nanggroe Aceh Darussalam, 2002.
  • “Laksamana Keumalahayati: Perempuan Laksamana dari Aceh”, dans www.sinarharapan.co.id/berita/0711/13/hib03.html (17 décembre 2007).
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