
Par: Mahyudin Al Mudra, S.H., M.M.
1.Histoire d‘origine de mastication de bétel
La tradition de mastication de bétel est un héritage du passé de l‘époque néolithique ou environ 3000 ans en arrière. Jusqu‘à nos jours, la mastication de bétel reste encore un usage des peuples en Asie du Sud-Est. Toutes les classes de la société, telles que les hauts dignitaires de l‘état et le peuple simple, pratiquent toujours cet usage.
Il est difficile de préciser le berceau de cet usage, néanmoins les textes littéraires indiquent qu‘il est d‘origine indienne. Mais des textes de voyages disent une autre hypothèse, cet usage est venu de l‘archipel indonésien actuel. Le navigateur italien, Marco Polo a écrit au XIIIe sur son carnet de voyage que les Indiens aimaient mâcher du tabac, tandis que les autres navigateurs tels que Ibn Batuta et Vasco da Gama ont attesté que les peuples d‘Extrême-Orient étaient habitués de broyer la feuille de bétel.
En Inde, on ne mangeait pas les feuilles de bétel, mais elles devenaient des offrandes aux dieux pendant le rite dans le temple. Elles étaient préparées avec le noix de coco, coupé en deux, et deux bananes.
À nos jours, les feuilles de bétel sont devenues un élément indissociable au sein de la vie culturelle malaise. Outre un ingrédient alimentaire, les Malais les utilisent en tant que un symbole culturel. Sa présence est indispensable dans diverses cérémonies traditionnelles comme la danse d‘accueil d‘invités, la cérémonie meminang ‘espionner‘, la cérémonie d‘offre de mariage, la cérémonie de mariage, le rite de guérison et les autres pratiques traditionnelles. Dans une cérémonie de mariage, les feuilles de bétel et sirih penyeri sont rangées en forme de sirih junjung dans le boîte de bétel étant un tribut du marié présenté à la famille de la mariée. Chez famille royale, sirih junjung est profité comme la décoration des salles. Et enfin dans un défilé traditionnel, sirih junjung est placé en avant d‘un cortège traditionnel.
2. Tepak Sirih comme instrument d‘une cérémonie

Étant donné que le tepak sirih est un instrument indispensable dans les cérémonies traditionnelles malaises et comporte des symboles significatifs, son usage doit en conséquence soumettre à des plusieurs réglementations.
Le tepak sirih est composé des combol ‘récipient des ingrédients‘ qui servent à contenir des ingrédients. Ces combol sont rangés selon la règle.
La partie intérieure du tepak sirih est divisée en deux, celle de supérieure contient quatre combol conservant chacun noix d‘arec, chaux à bétel, gambir et tabac. Au dessous de la boîte, on met le clou de girofle, les feuilles de bétel et le kacip ‘coupe-noix d‘arec‘. Au tepak sirih rond, on range les combol de manière circulaire en fonction de l‘ordre. Les Malais disent puan pour qualifier le tepak sirih ayant une forme carrée et nomment tepak celui ayant une forme de rectangle. Parfois ils mettent à part les feuilles de bétel de la boîte dans un bekas sirih ‘récipient à bétel‘. Cette disposition est visée de rendre le tepak sirih plus attirant.
Les Malais considèrent que telle disposition représente l‘ordre rigoureux de mâcher de bétel (le premier est en priorité et qui suivent seront les derniers). Les feuilles de bétel qui sont arrangées dans le tepak sirih doivent être pliées et insérées un par un. Toutes les feuilles sont rangées à cinq ou six dans un rang. Un tepak sirih contient de quatre à cinq feuilles qui sont rangées en état pliées afin que ses pétioles soient cachées, parce que en montrant le pétiole de la feuille les invités le comprennent comme une sorte d‘une attitude insolente. Le tepak sirih bien orné d‘une fleur et à la base de kain songket ‘un tissu brodé de fils d‘or‘ est appelé tepak sirih adat.
3. Composantes du Tepak Sirih
Les composantes du tepak sirih sont en fait combol, bekas sirih, kacip, gobek, celepa, ketur et bujam epok. Ce dernier est rarement utilisé.
a. Combol
Le combol est la composante de tepak sirih qui est composé de quatre ou cinq récipients qui sert à contenir des noix d‘arec, de la chaux à bétel, gambir, du tabac et du clou de girofle. La forme de combol est arrondie avec une couverture, la partie inférieure est plate pour qu‘il tienne debout. Parmi les autres combol, celui qui contient de la chaux prend la forme de cylindre ou différent des autres. En générale, le combol est fait à la base de métal tels que cuivre, argent ou un métal revêtu de l‘or. Pour le rendre plus attirant, on embellit la partie extérieure avec une sculpture ayant des motifs de fleur petola, feuille dorée, feuille candik kacang, tampuk manggis, fleur melur et les autres motifs en fonction de la compétence de l‘artisan. Aujourd‘hui, les motifs sont bien développés conformément au goût personnel et le modèle actuel, de sorte que l‘on peut repérer divers motifs.
b. Bekas Sirih
Quelquefois, on ne met pas les feuilles de bétel dans le tepak sirih, mais dans le bekas sirih ou récipient à bétel. Il est fait de l‘argent ou de l‘or et certain de l‘ivoire d‘éléphant. Ce récipient est revêtu de l‘or et garni des motifs malais comme awan larat, fleur kundur, fleur ketang guri, fleur petola, pucuk rebung, sculpture tebuk et les autres motifs. Pour rendre plus artistique, on le fait à ventre creux et autour de son couvercle. La forme de bekas sirih est mince avec le couvercle élargi et la partie inférieure s‘amaigrie. Il mesure généralement 10 cm de hauteur, 8 cm de largeur de couvercle et 6 cm de largeur de la base.
c. Kacip
Le kacip est un outil à couper ressemble à un couteau. Il est composé de deux lames dont l‘une d‘elles étant en haut est tranchante tandis que l‘autre ou celle de l‘inférieure est émoussée. Il sert à couper la noix d‘arec ou les autres noix.
Il est fait du métal persiste, mais il y en a aussi qui est fait du cuivre et de l‘argent si bien qu‘il ne sert que à couper mais également à être exposé. Il mesure en générale, de dix à vingt-deux centimètres bien qu‘il y ait plus que ces deux. En principe, la forme des deux lames de kacip est presque semblable, les deux extrémités sont arrondies et liées. Ces deux lames sont respectivement munies d‘un manche.
Ornement de la base de lame et de manches sont typiques parfois le profil de l‘ornement prend la forme de cheval, taureau, éléphant, singe, oiseau, poule et homme. Les ornements de flore sont adoptés également surtout pour revêtir les manches avec l‘or et l‘argent. Les Malais distinguent aussi le kacip en deux genres, le mâle et la femelle. Mais souvent cette distinction ne marche pas parce que certain à la forme circulaire ou polygone.
Dans le tepak sirih, le kacip est placé tout près des feuilles de bétel bien rangées. Outre le gobek, sa présence est très importante pour completer le tepak sirih.
Dans le domaine surnaturel, le kacip joue un rôle important chez les Malais. Dans la cérémonie melenggang perut, on pose le kacip au dessus ou sous le coussin de bébé qui vient de naître. Les Malais croient qu‘il possède un pouvoir surnaturel qui permet de protéger le bébé de toutes les menaces de mauvais esprits.
Le kacip existe également dans l‘autre partie du monde, par exemple à Bali où les locaux l‘appellent caket, à la région de Deccan et Kannada (Karnataka) en Inde il est appelé adakottu, tandis que à Marathi (Maharastra) toujours en Inde on parle d‘adekitta même si la majorité des locaux le dit serota, quant au peuple de Bengali, ils le nomment yanti, les Gujaratis le désignent sudi ou sudo, alors que à Sri Lanka, le kacip est appelé gire ou giraya.
d. Gobek
Le gobek, qui est fait du métal, est composé de deux éléments. Le premier appelé ibu gobek ‘grand gobek‘ prend la forme cylindrique, ayant un trou au milieu de cercle. On bouche le bout du cylindre avec un bois ayant la même mesure que le diamètre du trou de cylindre. Le deuxième élément, dont la mesure est plus petite que le premier, est appelé anak gobek ‘petit gobek‘. Cet élément est fait de fer solide dont le bout ressemble à la forme d‘une lame de hache. Tandis que l‘autre bout d‘anak gobek, qui contient un anse, est appelé hulu ‘partie supérieure‘. Des motifs intéressants, surtout adoptés des motifs locaux ornent la partie extérieure d‘ibu gobek et d‘anak gobek. Le gobek sert à broyer les ingrédients de la mastication. Premièrement, on fait entrer les ingrédients tels que : la feuille de bétel, le noix d‘arec, le gambir, la chaux à bétel et le clou de girofle dans l‘ibu gobek, et puis on les pulvérise en miettes. On les fait sortir en poussant l‘anak gobek de sorte que les ingrédients sont prêts à consommer. En générale, les vieux, qui n‘ont plus de dents, utilisent le gobek pour faciliter la pulvérisation des ingrédients.
e. Ketur
Le ketur est un crachoir vide qui sert de récipient de la salive de chique de bétel. Les gens qui consomment les ingrédients produisent la salive rouge concentrée et sale de sorte qu‘ils doivent cracher le plus souvent possible.

La forme de ketur est comme un chandelier mais avec une bouche plus large et plat ou aux courbes. Gonflé à la tige et le pied de mi-boule. Souvent on utilise une boîte en fer-blanc comme ketur, mais en générale le ketur est fait de cuivre.
Le ketur a de l‘hauteur de 20 à 25 cm, et pèse assez lourd parce qu‘il est fait du cuivre. La loudeur sert à se stabiliser afin de ne pas salir le sol car il contient du liquide concentré et coloré. On ne l‘utilise qu‘à la maison, non dehors. Il faut le nettoyer tout les jours afin qu‘il ne répand une mauvaise odeur.
4. Ingrédients
a. Feuille de bétel
Le bételier est un poivrier qui pousse dans la zone ayant le climat tropical en particulier en Asie et Afrique. À la péninsule malaise, il existe quatre espèces du daun sirih ‘feuille de bétel telles que : sirih Melayu, sirih Cina, sirih Keling et sirih Udang. En langue indonésienne, on connaît plusieurs noms de sirih tels que : sirih Carang, Be, Bed, Siyeh, Sih, Camai, Kerekap, Serasa, Cabe, Jambi, Kengyek et Kerak.
En botanique, le sirih est connu avec Piper Betle Linn de la famille des pipéracées. Le mot « bétel » est en fait d‘origine portugaise, « Betle » qui est issu du mot malayalam « vetilla ». En hindi, le bétel est désigné en terme « pan » ou « paan », tandis que en sanskrit il est appelé « tambula ». Au Sri Lanka, on parle de « bulat », tandis que en thaïlandais on dit « plu ».

Le bétel pousse en grimpant sur le tronc d‘un arbre. La feuille de cette plante est cordiforme ou prend une forme de cœur à l‘extrémité aiguë. Une bonne feuille mesure de 8 à 12 cm de largeur et de 10 à 15 cm de longueur. Cette plante s‘accommode au climat tropical, à la terre meuble et assez humide et il lui faut suffisamment de l‘eau.
L‘autre espèce de sirih ‘bétel‘ comme celle de sirih Cina a une nervure et un pétiole rouge. Le goût de sirih Cina est plus doux que le sirih Melayu. Celui-ci est l‘espèce préférée des Malais qui le consomment ou l‘utilisent comme les ingrédients nécessaires dans leurs cérémonies. La feuille du sirih Melayu est large ayant la couleur vert foncée. Quant au sirih Keling, la mesure de la feuille est plus petit que le précédent et a le goût plus pimenté que celui de sirih Melayu. La feuille est assez croquante.
Les substances actives qui poussent le sens brûlée dans la bouche sont issues de l‘huile de bétel qui est conservé dans la feuille. Elles sont du phénol et du terpène. Les autres substances qui sont contenu dans la feuille sont du nitrate calcium, du sucre et du tanin. Le goût de bétel dépend à son espèce, âge, intensité du soleil et son diposition par rapport à la tige. La meilleure feuille de bétel est celle étant la plus grande et qui se trouve au sommet de la branche. Parmi tous les sirih, il y a une espèce qui est incomestible, il s‘agit du sirih hutan, c‘est une plante qui a des feuilles croquantes et qui n‘est pas bonne du tout. Il pousse sur les arbres se trouvant dans la forêt tropicale pluvieuse.
Les feuilles de bétel, dont la mesure est petite et qui se trouve en bas d‘un arbre sont encore utilisées comme les ingrédients des médicaments traditionnels par les dukun ‘guérisseurs malais‘. Les sages-femmes préfèrent le sirih bertemu urat pour être employé dans leur travail. Bien que le nombre de personnes qui profite les feuilles de bétel baisse, néanmoins elles occupent encore une partie particulière chez les Malais.
b. Noix d‘arec

Le palmier d‘arec est une plante tropicale qui est cultivé, l‘une des raisons, à cause de sa belle forme et ses fruits. Il pousse jusqu‘à dix mètres de hauteur la forme est pointue au sommet. Son diamètre de tige est de 15 à 20 centimètres. La couleur des jeunes fruits d‘arec est verte mais lorsqu‘ils sont mûrs les fruits jaunissent et rougissent.
Sur le plan terminologique, le nom botanique de la plante est « areca catechu », tandis que les Indiens l‘appellent « supari » ou « pan-supari » s‘il recourt à la mastication. Le malayalam nomme ce fruit « adakka » et « adekka », alors que les Srilankais le désignent « puvak ». Et si nous nous déplaçons plus à l‘Est, on entendra le mot « mak » que disent les Thaïlandais et « pin-lang » que disent les Chinois.
On pousse le palmier d‘arec en plantant la noix mûre qui a passé des processus précédents. Les noix mûres que l‘on va planter doivent être semés d‘abord, et puis cultivés pendant quelque temps dans un pot plastique. Conformément à sa mesure, il vaut mieux le planter dans un pot aux premiers âges et puis il faut le transférer sur le sol. 
Les Malais profitent fruit d‘arec comme ingrédient du médicament traditionnel. Les jeunes feuilles d‘areca catechu, areca borneensis et areca trianda sont combustible, tandis que celles d‘areca hutchinsoniana sont employées pour guérir la peau moisie, alors que pour couvrir une plaie on peut profiter la pulpe d‘arec cuite à l‘eau.
Comme l‘alcaloïde qui est compris dans ce palmier contient les substances chimiques dont chacune a son caractère, on peut le classifie comme l‘arécoline, de l‘arécaidine, de l‘arécaine, du guvacine, de l‘arécholidine, du guvacholine, de l‘isoguvacholine et la choline. L‘arécoline pourrait déstabiliser les nerves et même cette substance pourrait provoquer l‘épilepsie qui peut paralyser le corps. Le plus pire est la mort lorsque la respiration s‘arrête.
L‘arécoline, ayant la nature comme acétyle choline, peut fonctionner comme un vermifuge et un terminateur des parasites. Le fruit d‘areca contient 15 % de rouge tanin et 14 % de graisse. D‘habitude, on mâche le jeune fruit et suce le liquide pour nettoyer le sang pour autres thérapies, on le broie pour soigner les myopes.
c. Gambir
Le gambir est une plante qui pousse abondamment en Asie du Sud-Est et appartient à la famille de rubiaceae. La feuille est en forme d‘œuf ou ovale ayant une surface glissante. Sa fleur ayant la couleur grise, est mâché ensemble avec le bétel. Le gambier est une plante médicinale que l‘on emploie pour laver les brûlures et les maladies dermiques, protéger de la diarrhée, soigner le peau et guérir les maux de gorge.
d. Tabac
Le tabac est une plante saisonnière que l‘on l‘exploite à cause de ses feuilles séchées et pour ensuite produire sous forme de cigares et cigarettes. Cette plante appartient à la famille de solanacée. Le tabac peut pousser dans divers climats, bien que dans ses premiers âges la haute température et le temps humide soit indispensable notamment à sa culture. À la moisson, les feuilles du tabac doivent être sèches afin d‘obtenir une bonne qualité de récolte. Les feuilles du tabac en bonne qualité ne pousse que dans les zones particuliers parce que la qualité du sol joue un rôle importante.
La terre glaise et fertile produit les feuilles du tabac en bonne qualité et en grande mesure. Telles feuilles sont adaptées à la fabrication des cigares et des cigarettes à tige. Sur la terre friable et riche en humus, on peut obtenir les feuilles du tabac plus petites et souple qui sont appropriées à la fabrication des cigarettes. Le fertile tabac atteint jusqu‘à 2 mètres de hauteur, et a des feuilles ayant de 30 à 40 centimètres de largeur et de 40 à 50 centimètres de longueur.
La feuille du tabac ayant la couleur pâle jaune ou jaune doré est le plus convenable à la cigarette parce qu‘elle est parfumée, suscite un goût particulier et produit de la fumée acide. Les feuilles de ce genre contiennent davantage des glucides et peu de l‘amide, de la nitrogène, du phosphate et du calcium. Quant aux feuilles pour les cigares, elles ont des nervures fines et la couleur jaune foncée et produit la fumée contenant de l‘alcali.
e. Clou de girofle
Le girofle ou eugenia aromatica est un épice d‘origine de Moluques, Indonésie. On peut le trouver également à l‘archipel de Zanzibar. Le giroflier peut atteindre une hauteur environ huit 8 mètre à 12 mètres. La feuille est aiguillée dont son pétiole est court. La fleur de girofle pousse dans toutes les branches. On cueilli les bourgeons de giroflier à consommer.
Le giroflier a besoin de du climat chaud et humide avec des précipitations de 150 à 250 mm par an et la température de 15o à 38o C. La terre friable et riche en humus est celle la plus convenable pour la culture de cet épice.
On plante la graine de girofle dans la terre ayant suffisamment du soleil à 5 mètres toutes les graines. On peut récolter pour la premier fois la moisson lorsque cette plante a sept ou huit ans. Elle produit ses bourgeons jusqu‘en 60 ans et même 130 ans.
Les fleurs de girofle qui de l‘odeur aromatique est utilisée par les locaux comme l‘assaisonnement des repas. On les mélange également avec le bétel pour éveiller le goût sucré. L‘autre bénéfice de girofle est son huile qu l‘on peut employer dans la production de médicaments et de l‘eau de toilette. Dans plusieurs pays tels qu‘en Indonésie, on en mêle avec le tabac dans l‘industrie de cigarettes.
f. Chaux à bétel

En forme de la poudre blanche, souple comme de la crème que l‘on extrait de la coquille brûlée de l‘escargot, c‘est une description physique de la chaux à bétel. Dans l‘action de mâcher de bétel, avec un peu de l‘eau, on peut en transformer en crème pour enduire la feuille de bétel. Outre ce genre de la chaux comestible il y en a également celle non comestible que l‘on classe en matières de construction.
On peut obtenir cet extrait de chaux en brûlant la pierre à chaux (Carbonate de calcium/CaCO3). À certaine température, la combustion de la pierre à chaux produira le dioxyde de carbone (CO2) et qui se transformera en oxyde de calcium (CaO). En ajoutant un peu de l‘eau, on obtiendra le poudre de chaux que l‘on appelle l‘hydroxyde de calcium (Ca(OH)2).
5. Philosophie des ingrédients
a. Feuille de bétel
Le bétel représente la nature humble, caritative et l‘action respectueuse à l‘égard de l‘autrui. La pousse de bétel en manière grimpante sur la tige de l‘autre arbre par exemple le sakat et l‘api-api, sans nuire ses corps voisins sur lesquels il vit symbolise les natures mentionnées ci-dessus. La feuille étendue peut abriter les autres créatures qui vivent aux alentours.
b. Chaux à bétel
En principe, la couleur de la chaux représente la nature sympathique, mais en certaine condition elle pourrait se transformer en état agressif. Physiquement la chaux de bétel prend une forme d‘une couleur sympathique mais elle a du potentiel chimique bouleversant.
c. Gambir
Le gambir qui a un goût amer représente une fermeté de cœur. Cette signification est extraite de la couleur jaune de gambir et les procédures d‘extraction avant d‘obtenir son essence. En d‘autre terme, il nous faut de la patience ou plusieurs étapes que l‘on doit passer avant d‘arriver à la fin.
d. Noix d‘arec
Le palmier à bétel ou en malais le pinang ayant l‘apparence physique s‘élève haut et qui produit des fruits abondants illustre une nature modeste, honnête et un caractère noble. Dans la vie quotidienne, il représente un caractère travailleur et état qui est plein de véracité de l‘homme.
e. Tabac
Puisque le tabac a un goût amer et peut enivrer ceux qui le consomment, à condition que celui-ci ait stocké depuis longtemps, il peut symboliser une attitude persévérante et une bonne volonté humaine de sacrifier son tout. 

(MAM/bdy/01/26-07)
(Arya/ter/16/07-08)
Mahyudin Al Mudra, S.H., M.M., est le fondateur et le dirigeant de la Maison de Recherche et de Développement de la Culture Malaise (BKPBM) et ainsi le directeur général du portail MelayuOnline.com
Bibliographie et site de référence :
- Mahyudin Al Mudra, 2006, Tepak Sirih, BKPBM, Yogyakarta.
- Samuel Eilenberg, Koleksi Kacip, London. (Collection de la bibliothèque de BKPBM,Yogyakarta).
- E. Rahman, dkk, 2003, Alam Melayu, Unri Press, Riau.
- http://www.pnm.my.
Images: Koleksi Balai Kajian dan Pengembangan Budaya Melayu
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