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Malay history

Royaume de Srivijaya

1. Histoire

On ne connaît l‘existence du royaume Srivijaya qu‘au 20ème siècle. Lorsque George Coedès a rédigé son article s‘intitulé « Le Royaume de Çrivijaya » en 1918. En fait, 5 ans plus précédents 1913, Kern avait publié Prasasti Kota Kapur, une inscription de Srivijaya découvert à l‘île de Bangka. À cette époque, Kern croyait que le nom « Srivijaya », gravuré sur l‘inscription, était le nom d‘un souverain, parce que le mot « Çri » peut signifier aussi un titre donné à un souverain.

En 1896, un chercheur japonais, Takakusu, a traduit des annales chinois d‘I-Tsing, nan-hai-chi-kuei-nai fa-ch‘uan en anglais A Record of the Budhist Religion as Practised in India and the Malay Archipelago ‘Une documentation du bouddhisme pratiqué en Inde et à l‘archipel malais‘. Néanmoins, dans cet ouvrage, on ne trouvera pas le mot Srivijaya, mais au contraire le mot Shih-li-fo-shih, appélation chinoise désignant Srivijaya. En se reposant sur la traduction de l‘inscription de Kota Kapur contenant le mot Srivijaya et les annales chinoises d‘I-Tsing qui comprend le mot Shih-li-fo-shih, Coedès a definit son hypothèse que Srivijaya était le nom d‘un royaume à Sumatra du Sud. Et ensuite Coedès a affirmé que sa capitale était Palembang. Son affirmation se fondait sur l‘hypothèse de Gröneveldt dans son article Notes on the Malay Archipelago and Malacca, Compiled from Chinese Source ‘Renseignements sur l‘archipel malais et le Malacca recupérés des sources chinoises‘ qui déclare San-fo-ts‘I était l‘emplacement de l‘actuelle Palembang. En 1886, une autre source d‘information, Beal, a confirmé que Shih-li-fo-shih était un endroit qui se trouvait au bord de la rivière Musi, près de l‘actuel Palembang. À partir de ces hypothèses, il y a une tendance, chez les historiens, qui présume Palembang était la capitale du royaume de Srivijaya.

Une autre source qui favorise les hypothèses ci-dessus était l‘inscription de Telaga Batu. Cette inscription est d‘une pierre aplatie et prend la forme quasi-pentagonique. Au sommet de la stèle, il y a sept têtes de cobra et un petit bol au jet en bas. Selon les archéologues, cette stèle était un outil principal de la cérémonie de fidélité et d‘obéissance des futurs hauts fonctionnaires de l‘état. Dans la cérémonie, les hauts fonctionnaires sous serment buvaient de l‘eau qui était canalisée vers l‘inscription et qui coule du jet. Conformément à son importance, l‘inscription est disposée à la capitale du royaume et comme elle a été découverte aux alentours de Palembang en 1918, les archéologues présument donc assurément Palembang était la capitale du royaume de Srivijaya.

Les découvertes du céramique et de la terre cuite au site de Talang Kikim, Tanjung Rawa, Bukit Siguntang et Kambang Unglen (tous les sites sont près de Palembang) sont devenues des autres indices qui affirment Palembang en tant que centre d‘activités du royaume. Les artefacts du céramique et de la terre cuite qui sont les outils de tous les jours mènent à l‘hypothèse qui justifie l‘existence d‘une habitation à Palembang. Cette hypothèse était favorisée par l‘étude de la photographie aérienne à l‘ouest de Palembang qui révèle un terrain qui façonne des bassins et des canaux. Comme leurs formes sont bien réglées et non du processus géologique, les archéologues ont conclut que ce serait vraisemblablement les constructions humaines. Ces preuves sont renforcées d‘une hypothèse des archéologues qui présument Palembang était la capitale du royaume.

En tant que capitale du royaume, Palembang se caractérisait par son aménagement rural, c‘est le cas opposé des autres grandes capitales des royaumes continentaux de l‘Asie du Sud tels que la Thaïlande, la Cambodge et la Birmanie. Les matériaux principaux utilisés pour construire des édifices au centre ville de Srivijaya étaient du bambou et du bois qui étaient disponibles en grand nombre autour de la ville. Comme ces matériaux étaient facilement abîmés à cause de temps, par conséquent, il n‘y a plus de découvertes des vestiges de l‘habitation. S‘il y a des ruines découvertes en construction de bois, elles se trouvent évidemment sur la terre marécageuse ou la rive marécageuse, non dans le centre ville, comme dans le site d‘Ujung Plancu, au département de Batanghari de la province de Jambi. En effet, le royaume de Srivijaya possèdait des établissements en pierre ou de brique, mais ce sont les établissements de culte comme dans le site de Gedingsuro, Bukit Siguntang et le temple d‘Angsoka cependant ces vestiges ne constituent que leur fondement.

Au fil de temps, les nouvelles découvertes du royaume de Srivijaya se dévoilaient. Outre l‘inscription de Kota Kapur, les archéologues ont découvert l‘inscription de Karang Berahi (revelée en 1904), Telaga Batu (en 1918), Kedukan Bukit (en 1920), Talang Tuo (en 1920) et Boom Baru. Parmi elles, celle de Kota Kapur est la plus ancienne, datée de 628 ap. J.-C. Elle raconte le pellerinage de Dapunta Hyang de Minanga Tamwab ou Minangkabau qui se termina à Mukha-p en bateau escorté par vingt mille soldats à bord de mille trois cents vaisseaux, muni de deux cents coffres de ravitaillement et suivie de mille deux cents treize soldats d‘infanterie. Dans cet endroit, Dapunta Hyang fonda un wanua ‘habitation‘ qui s‘appelait Srivijaya. Sur l‘inscription de Talang Tuo, datée de 648 ap. J.-C, narré la construction d‘un jardin pour tous les êtres effectuée par Dapunta Hyang Sri Jayanasa baptisé au nom de Sriksetra. Dans le jardin, il y a des plantes ayant les fruits comestibles.

Les renseignements s‘enrichissaient des nouvelles chinois et des carnets d‘itinéraire arabes. Le témoignage chinois le plus cité est celui d‘I-Tsing. Il était un voyageur et moine bouddhiste chinois qui s‘y rendait plusieurs fois et y habitait longtemps. Lors de sa première visite, en 671, il nota le nombre de moines bouddhiques à Srivijaya qui atteignit mille hommes, les règles et les cérémonies qui étaient pareilles à celles qu‘effectuaient les moines indiens. Il y restait pour apprendre le sanskrit avant de rejoindre Nalanda, Inde. Après quelques années, d‘études en Inde, il retourna à Srivijaya en 685 et y restait encore pour plusieurs années à traduire des textes de Bouddhisme en Sanskrit au Chinois. Un autre témoigne raconte la visite régulière en Chine d‘un représentant de Srivijaya qui eut été effectuée en 988.

Dans les autres sources de données, notamment les renseignements arabes, le royaume de Srivijaya était appelé Sribuza. En 955, Mas‘udi, un historien classique arabe, a rédigé les résumés sur le royaume de Srivijaya. Il a illustré le grandeur du royaume qui possédaient beaucoup de soldats. Ses marchandises étaient le camphre du bois de gaharu, du clou de girofle, du bois de cendana, de la noix de muscade, de la cardamome, du gambir etc.

À partir de notes étrangères ci-dessus, on apprend que le royaume de Srivijaya était grand à son époque, et cela se prouve avec son vaste territoire et son réseau de commerce qui s‘étend jusqu‘au Madagascar. Les autres évidences telles que les statues, les stupika (maquettes du stupa), et les inscriptions affirment qu‘il était un royaume qui maintenait une bonne relation commerciale avec les commerçants chinois, indiens et arabes. Cette sorte de relation ne faisait que par les grands royaumes considérables ayant du pouvoir dans une zone.                          

Au 11ème siècle, le royaume de Srivijaya s‘est commencé à décliner. En 1006, le roi Dharmawangsa de Java Est lança une attaque contre lui. Mais ce dernier maîtrisa bien cette attaque et même il lança une contre-attaque qui entraîne la défaite de l‘envahisseur. En 1025, malgré une attaque paralysant expédiée par le roi Rajendra Choladeva d‘un royaume du Sud de l‘Inde, Srivijaya existait encore jusqu‘au 13ème siècle bien que son influence se diminua considérablement.

2. Relation généalogique

L‘une des manières pour étendre de l‘influence d‘un royaume est de faire le mariage qui entraîne le membre de famille de l‘autre royaume. Le souverain de Srivijaya fait également cette stratégie, Dapunta Hyang qui tint le pouvoir depuis l‘an 664 ap. J.-C. épousa Sobakancana, la deuxième fille du souverain du royaume de Tarumanegara, Linggawarman. Le mariage engendra la naissance de Dharma Setu, le prince qui deviendrait le souverain de Srivijaya. Ensuite, Dharma Setu avait une fille qui s‘appelait Dewi Tara qu‘il maria avec le roi Samaratungga, le souverain du royaume ancien Mataram qui était issu de la maison de Syailendra. Le mariage entre Samaratungga et Dewi Tara donna la naissance un prince qui s‘appelait Balaputra Dewa qui regnait le royaume de 833 jusque 856 ap. J.-C. La liste ci-dessous reconstruit les souverains de Srivijaya :

Dapunta Hyang Sri Jayanaga (L‘inscription de Kedukan Bukit en 683 et de Talang Tuo en 684)

  1. Çri Indrawarman (selon la nouvelle chinoise, l‘an 724).
  2. Rudrawikrama (selon la nouvelle chinoise, l‘an 728 et 742).
  3. Wishnu (selon l‘inscription de Ligor, l‘an 775).
  4. Maharaja (selon le document arabe, l‘an 851).
  5. Balaputradewa (selon l‘inscription de Nalanda, l‘an 860).
  6. Çri Udayadityawarman (selon la nouvelle chinoise, l‘an 960).
  7. Çri Udayaditya (selon la nouvelle chinoise, l‘an 962).
  8. Çri Cudamaniwarmadewa (selon la nouvelle chinoise, l‘an 1003, et l‘inscription de Leiden, 1044).
  9. Maravijayatunggawarman (selon l‘inscription de Leiden, l‘an 1044).
  10. Çri Sanggaramawijayatunggawarman (selon l‘inscription de Chola, l‘an 1044).     

3. Période de gouvernement

Le royaume de Srivijaya conserva son pouvoir du 7ème au 13ème siècle et atteignit la période glorieuse sous le règne du souverain Balaputra Dewa (833-856). Son déclin était dû à l‘essor de l‘Islam à Sumatra et le développement considérable du royaume de Singasari et de Majapahit à Java.

4. Territoire

Au cours de son histoire, le royaume de Srivijaya occupa la partie occidentale de l‘archipel nousantarien. Les causes qui provoquèrent sa gloire sont : 1. La chute du royaume de Fu-nan en Indochine qui résulta du développement territorial considérable du royaume de Srivijaya car auparavant, le royaume de Fu-nan était le seul royaume qui prit la contrôle sur le détroit de Malacca. 2. La puissance maritime de Srivijaya qui put maîtriser la voie de commerce qui liait la Chine et l‘Inde. En comptant à sa puissance maritime, le Srivijaya effectua des mesures pour élargir son territoire jusque le Java. Un autre témoignage évoque que le territoire de Srivijaya se répandit jusque Brunei Darussalam à l‘île de Kalimantan. 

L‘inscription de Kota Kapur découverte par J. K. van der Meulen à l‘île de Bangka au mois de décembre 1892 révèle des mesures prises par Srivijaya dans le cadre de la conquête du terrain javanais. Même si elle ne précise pas quelle région de Java, les archéologues sont assurés que le royaume de Tarumanegara à la côte septentrionale de Java-Ouest était la cible que voulait Srivijaya. Une autre manière pour tracer le territoire de Srivijaya, outre les renseignements de l‘inscription, est de considérer la dispersion des inscriptions de Srivijaya. Les découvertes de l‘inscription de Palang Pasemah à Lampung, celle de Karang Berahi à Jambi, celle de Kota Kapur à l‘île de Bangka, et le temple de Muara Takus à Riau prouvent la vaste superficie que possédait Srivijaya à cette époque. Une autre source dit que, en fait, le territoire de Srivijaya atteignit les Philippines. À partir de preuves ci-dessus, on peut conclure que le Srivijaya domina la plupart du territoire nousantarien.        

5. Organisation gouvernementale

À Srivijaya, le pouvoir du roi était la loi canon. On a fait des conditions pour que celui qui prenait le pouvoir puisse exercer les natures suivantes:

11. Samraj, qui veut dire état souverain du roi.

12. Indratvam, qui signifie le roi doit gouverner comme Indra (le dieu en Hindouisme) qui rend prospère son peuple.

13. Ekachattra, (eka : un, chattra : parasol) qui indique le pouvoir d‘un souverain de protéger son peuples.

Les caractères divins qui lui sont attribués ont montré le pouvoir supérieur d‘un roi de Srivijaya. 

Malheureusement, il n y a aucune evidence qui pourrait expliquer la structure gouvernementale au dessous du roi. L‘un des ses subordonés qui faisait partie à l‘organisation de gouvernement était le senapati ‘commandant de guerre en chef‘.  

6. Économie, culture et société

En tant qu‘un grand royaume bouddhique, Srivijaya reussit de créer une situation qui encouraga le développement de la religion bouddhique. La preuve, selon le carnet d‘itinéraire d‘I-tsing, à cette époque il y avait mille moines à Srivijaya. Dans sa première voyage, il y restait pour six mois pour aprendre le sanskrit et il ajouta un conseil destiné aux moines voulant continuer ses études en Inde, il vaut mieux apprendre d‘abord à Fo-shih (Palembang) pour un ou deux ans. Après étant retourné de Nalanda, I-tsing habitait de nouveau à Srivijaya pendant sept ans (688-695) et engendra deux œuvres importants Ta T‘ang si-yu-ku-fa-kao-seng-chuan et Nan-hai-chi-kuei-nei-fa-chuan ‘Un rapport du bouddhisme pratiqué en Inde et l‘archipel malais‘ leurs rédactions étaient finies en 692. Ces deux œuvres signalent que Srivijaya était un centre de la religion bouddhique considérable à cette-époque.

Au 11ème siècle, Srivijaya était encore un centre d‘étude du courant Bouddhisme Mahayana (Grand Vehicule). En profitant la bonne relation avec l‘Inde, les souverains de Srivijaya ont fait construire des établissements de culte bouddhique en Inde. Cette contribution a été écrite sur deux inscriptions ; celle de Raja Dewapaladewa de Nalanda qu‘on estime du 9ème siècle et celle de Raja Rajaraja I datée de 1044 et de 1046 ap. J.-C.

La première inscription indique le fait du roi Balaputradewa de Swarnadwipa (Srivijaya) qui a faire construire une monastère, tandis que la deuxième narre l‘action de Marawijayayotunggawarman, le roi de Kataha et Srivijaya qui donna une village en tant que l‘hommage à la statue de Buddha qui demeurait dans la monastère de Cudamaniwarna, Nagipattana, Inde.    

Sur le plan commercial, Srivijaya avait des bonnes relations avec les commerçants chinois, indiens, arabes, malgaches, comme a exposé la fouille archéologique sur l‘ancien  territoire de Srivijaya, par exemple la découverte de monnaie chinoise, qui était de la dynastie de Song (960-1279) à la dynastie de Ming (du 14ème au 17ème siècle). Tandis que les nouvelles arabes de la part d‘Ibn al-Fakih (902), Abu Zayd (916) et Mas‘udi (955) rapportent les produits disponibles à exporter que les commerçants étrangers échangent avec les porcelaines, le coton et la soie tels que : du clou de girofle, du noix de muscade, kapulaga, du poivre, bois d‘aréquier, bois de gaharu, bois de cendana, du camphre, de l‘ivoire, de l‘étain, de l‘or, de l‘argent, bois de kayu hitam, bois de kayu sapan, des épices et de la tortue marine.

Bibliographies et site de référence:

Slamet Muljana, Sriwijaya, Yogyakarta, LKiS.

D.G.E. Hall, Sejarah Asia Tenggara, Surabaya, Usaha Nasional.

Ensiklopedi Nasional Indonesia.

Tim Universitas Riau (éd.), Sejarah Riau, Yogyakarta, Adicita Karya Nusa.

Rakaryan Sukarjaputra, 29 Juin 2001, Kompas.

Wikipedia.

(AR/ter/1/06-08)

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Illustration photographiques : www.budpar.go.id
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